Contrôler le cortisol pour éviter le surentraînement ou l’apparition d’un état inflammatoire chronique est une stratégie pour comprendre si l’entraînement fonctionne.
L’exercice induit des processus métaboliques utiles pour augmenter la masse musculaire, l’adaptation neuromusculaire et le bien-être psychophysique.
Parfois, le problème peut survenir si l’entraînement a lieu dans des situations de déséquilibre, c’est-à-dire s’il est trop intense ou s’il n’est pas suffisamment soutenu par la nutrition et les temps de récupération.
Dans ce cas, certains problèmes peuvent survenir principalement en raison de l’apparition d’un état inflammatoire chronique , c’est-à-dire de bas grade mais prolongé dans le temps.
Qu’implique l’inflammation chronique?
L’inflammation chronique met le corps sous tension et cela conduit à un plus grand risque d’apparition de maladies ou de symptômes gênants tels que:
- Dépassement non fonctionnel (très long temps pour avoir une récupération complète)
- Surentraînement ou surentraînement (besoin de repos complet et pas seulement d’une période de « déchargement »)
- Intolérances alimentaires
- Problèmes intestinaux
- Maladies auto-immunes
- Blessures musculaires, ligamentaires ou tendineuses
Si certaines de ces conditions sont réversibles et limitées dans le temps, d’autres peuvent entraîner de graves problèmes, avec des conséquences qui peuvent persister pendant longtemps. Voyons quelques exemples:
- l ‘ Dépassement fonctionnel est une condition recherchée par les coachs dans la planification d’une formation à long terme. En effet, l’athlète est soumis à un stress de manière contrôlée pour améliorer ses performances. Dans ce cas, si l’entraînement, la nutrition et la récupération sont adéquats, l’athlète améliorera ses performances sportives.
- Dans le cas où, en revanche, l’un de ces trois facteurs (entraînement, nutrition, récupération) n’est pas adéquat, les délais d’obtention de meilleures performances seront considérablement allongés et ne correspondent peut-être pas au planning annuel de compétitions ou de rencontres ( dépassement non fonctionnel ).
- Le pire des cas se produit dans le cas où survient un véritable syndrome de surentraînement ou de surentraînement avec des paramètres hormonaux, physiologiques et psychologiques modifiés. Dans ce cas, l’athlète subit les effets d’un stress psychophysique qui peut souvent compromettre gravement les résultats de l’entraînement sportif en vue d’une compétition ou, si les activités de compétition ne sont pas effectuées, perturber l’équilibre psycho-physique ils régulent la vie quotidienne.
Comment éviter le surentraînement ou le surentraînement?
La meilleure façon d’éviter un surentraînement ou un surentraînement non fonctionnel est de structurer l’entraînement, la nutrition et la récupération de manière personnalisée en fonction des caractéristiques génétiques, physiologiques et du mode de vie de l’athlète.
Pour ce faire, nous devons apprendre à nous connaître à la fois d’un point de vue psychologique et physiologique. Vérifier la posologie de cortisol et de testostérone avant et après l’entraînement est une stratégie valable pour surveiller les effets immédiats de l’entraînement sur les athlètes.
Comment contrôler le cortisol pour éviter le surentraînement?
L’analyse de la cortisol et testostérone salivaire vous permet de mesurer et d’évaluer facilement les niveaux de ces hormones à différents moments de la journée.
Il suffit, en effet, de prélever un échantillon de salive avant l’entraînement et un immédiatement après pour avoir une évaluation immédiate de la réponse physique à un programme d’entraînement spécifique.
Le cortisol est une hormone catabolique: c’est-à-dire qu’il décompose les protéines, qu’il prélève dans les muscles, pour favoriser la production de glucose utile comme source d’énergie immédiate pendant le sport ou en période de stress (gluconéogenèse).
Le cortisol aide également à retenir les fluides qui servent à protéger les articulations. Cette hormone a donc une fonction très spécifique et est fonctionnelle pour l’entraînement.
Le problème, cependant, survient lorsque la production de cortisol est trop élevée ou n’est pas soutenue par une nutrition adéquate et un temps de récupération. Pour cette raison, le dosage du cortisol se fait en conjonction avec celui de la testostérone, qui est l’hormone qui favorise la reconstruction de la masse musculaire.
L’activité physique est-elle bonne ou mauvaise?
Nous savons maintenant que l’activité physique aide à maintenir un corps sain si elle est pratiquée à des niveaux adaptés à chaque personne. Au contraire, une activité physique excessive peut être source de stress et entraîner des conséquences désagréables, tant au niveau métabolique que psychologique. Et c’est précisément l’augmentation excessive et chronique du cortisol qui accompagne cette situation stressante.
Vérifiez le cortisol pour savoir quand ralentir vos entraînements?
Les premières sonnettes d’alarme pour comprendre si nous exagérons sont la fatigue et l’humeur.
Pour avoir des réponses objectives, il est aujourd’hui possible de doser certaines hormones spécifiques qui sont capables de nous fournir des informations importantes sur le bien-être psychophysique de l’athlète.
En conclusion, nous pouvons dire que contrôler le cortisol pour éviter le surentraînement par l’analyse de la salive est une méthode simple, rapide et non invasive.